Changements dans la direction militaire israélienne au milieu du conflit avec le Hamas

Le 21 janvier 2025, le chef d'état-major israélien Herzi Halevi a démissionné en raison d'échecs de sécurité qui ont permis au Hamas de lancer une attaque contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023. La démission de Halevi marque un moment significatif puisqu'il devient le plus haut responsable israélien à quitter son poste en raison de l'assaut du Hamas. Cette décision fait suite à un accord de cessez-le-feu fragile avec le Hamas dans la bande de Gaza.

Le général de division Yaron Fickelman, qui dirigeait le Commandement sud israélien supervisant les opérations à Gaza, a également démissionné. Les départs de ces généraux de haut rang devraient intensifier les appels à une enquête publique sur les échecs entourant l'attaque du 7 octobre, une enquête que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué devoir attendre la conclusion de la guerre en cours.

La démission de Halevi intervient dans un contexte de désaccords signalés avec le nouveau ministre de la Défense israélien Yoav Gallant concernant l'orientation de la campagne militaire. Halevi a déclaré que bien que l'armée ait échoué à protéger Israël lors de l'attaque initiale, elle avait réalisé des succès significatifs lors des opérations militaires qui ont suivi. Il a souligné l'engagement de l'armée à démanteler les capacités du Hamas et à garantir le retour des otages.

Alors que le cessez-le-feu se poursuit pour le troisième jour, un responsable du Hamas a confirmé la libération prévue de quatre femmes israéliennes dans le cadre d'un deuxième échange. Cependant, le président américain Donald Trump a exprimé des doutes quant à la durabilité du cessez-le-feu, affirmant que ce n'est pas la guerre de l'Amérique.

En revanche, le Qatar, qui a joué un rôle de médiation aux côtés des États-Unis et de l'Égypte, a exprimé sa confiance dans la résilience du cessez-le-feu, avertissant que toute violation pourrait compromettre l'accord. Netanyahu a félicité Trump, déclarant que les meilleurs jours de l'alliance américano-israélienne sont encore à venir et a réaffirmé son engagement à empêcher Gaza de représenter une menace pour Israël.

Avec la pause des combats, l'aide humanitaire a commencé à affluer vers Gaza, les Nations Unies signalant l'entrée de 915 camions d'aide, dépassant la limite quotidienne convenue dans le cessez-le-feu. La phase initiale du cessez-le-feu implique la libération de 33 otages en échange de 1 900 Palestiniens, ainsi que le retrait des troupes israéliennes de certaines zones de Gaza.

Parallèlement, les forces de sécurité israéliennes, soutenues par des hélicoptères, ont mené une opération à grande échelle à Jénine, en Cisjordanie, entraînant la mort d'au moins quatre Palestiniens. Netanyahu a décrit cette opération comme un effort militaire significatif visant à éradiquer le terrorisme, suite à l'annonce de Trump de lever les sanctions contre des colons israéliens accusés de violence contre des villages palestiniens.

Le Hamas, classé comme organisation terroriste par plusieurs pays, dont l'Allemagne et les États-Unis, reste un point focal dans le conflit en cours. Netanyahu a caractérisé l'opération comme faisant partie d'une stratégie plus large contre les groupes militants soutenus par l'Iran dans toute la région.

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