La Colombie rejette les résultats des élections vénézuéliennes et appelle à la libération des prisonniers politiques

Le 16 janvier 2025, le gouvernement colombien, dirigé par le président Gustavo Petro, a annoncé son refus de reconnaître les résultats des récentes élections vénézuéliennes, affirmant qu'elles n'étaient pas libres dès le départ. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions persistantes entre la Colombie et le Venezuela, notamment concernant le traitement des opposants politiques.

Petro a exhorté le régime vénézuélien de Nicolás Maduro à libérer toutes les personnes détenues pendant et après les élections, y compris 12 citoyens colombiens emprisonnés au Venezuela. Il a souligné l'importance de la liberté dans les Amériques, affirmant qu'il ne devrait pas y avoir de prisonniers politiques.

Le président colombien n'a pas assisté à l'inauguration de Maduro le 12 janvier, préférant envoyer son ambassadeur à Caracas. Cette décision reflète la critique croissante de l'administration colombienne à l'égard du harcèlement systématique des figures d'opposition par le gouvernement vénézuélien.

Les commentaires de Petro ont suivi la libération de Carlos Correa, directeur de l'ONG Espacio Público, qui défend la liberté d'expression. Correa faisait partie des nombreuses personnes détenues peu avant l'inauguration de Maduro, au milieu d'allégations de fraude électorale. Des rapports indiquent qu'environ 83 personnes ont été arrêtées pour des raisons politiques au début du mois de janvier.

Le climat politique au Venezuela a été marqué par des troubles généralisés et des allégations de fraude lors des élections présidentielles du 28 juillet, entraînant 28 décès et près de 200 blessés lors de manifestations. Parmi les personnes arrêtées, trois auraient trouvé la mort en détention, soulevant des préoccupations concernant les abus des droits de l'homme et l'insuffisance des soins médicaux.

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