Le 1er janvier 2025, le président français Emmanuel Macron a admis que sa décision de dissoudre le parlement et de convoquer des élections anticipées l'été dernier a entraîné une instabilité politique accrue en France. Dans son discours du Nouvel An, Macron a exprimé que cette décision a conduit à plus de divisions au sein du gouvernement plutôt qu'à l'unité souhaitée.
Lors de son discours télévisé, il a déclaré : "La lucidité et l'humilité exigent de reconnaître qu'à ce stade, cette décision a produit plus d'instabilité que de sérénité. Et j'en prends ma part." Cette reconnaissance marque un moment significatif pour Macron, qui réfléchit aux événements tumultueux de 2024 lorsque son pari sur des élections anticipées a abouti à un parlement suspendu, renforçant considérablement les législateurs d'extrême droite.
Macron a justifié les élections anticipées après des résultats décevants aux élections européennes, affirmant un besoin de clarifier le paysage politique. Cependant, le résultat a dilué son pouvoir, conduisant à la formation d'un gouvernement minoritaire qui s'est effondré en quelques mois, marquant la première telle occurrence en France depuis 1962. En conséquence, la France n'a pas pu approuver son budget 2025 avant la date limite de fin d'année, poussant Macron à nommer son quatrième Premier ministre de l'année, le centriste François Bayrou.
De plus, Macron a laissé entendre la possibilité d'utiliser des référendums pour résoudre des questions clés, suggérant qu'il consulterait le peuple français sur des questions "décisives", bien qu'il n'ait pas précisé quelles questions seraient abordées. La constitution française permet au président d'initier des référendums, un outil que Macron a précédemment utilisé par le biais de conventions citoyennes pour répondre au mécontentement public.