SARAJEVO, 18 déc. - La Bosnie-Herzégovine a paraphé un accord avec l'agence frontalière de l'Union européenne Frontex, visant à fournir une assistance technique et à déployer des gardes de l'UE pour améliorer le contrôle des frontières et lutter contre l'immigration illégale et la criminalité transfrontalière.
Les responsables s'attendent à ce que l'accord final soit signé après approbation par le gouvernement central et le parlement. La Bosnie est l'un des derniers pays des Balkans occidentaux à formaliser un tel arrangement, rejoignant le Kosovo à cet égard.
Chaque année, des milliers de personnes du Moyen-Orient, d'Afghanistan, du Pakistan et d'Afrique du Nord empruntent la route des Balkans, qui traverse la Turquie, la Bulgarie, la Macédoine du Nord et la Serbie, pour atteindre des pays occidentaux plus riches.
Le ministre de la Sécurité, Nenad Nesic, a déclaré : « L'accord avec Frontex prouve que la Bosnie-Herzégovine est pleinement intégrée dans le système de sécurité collective européen. » Il a souligné qu'une fois les formalités terminées et les forces de Frontex déployées, les citoyens peuvent s'attendre à une sécurité améliorée, reflétant un engagement à lutter contre la criminalité organisée.
Selon un règlement de l'UE de 2019, Frontex est autorisé à assister les pays avec lesquels il a des accords, leur permettant d'effectuer des contrôles aux frontières et d'enregistrer des personnes.
La Bosnie partage des frontières avec l'État membre de l'UE, la Croatie, ainsi qu'avec la Serbie et le Monténégro, qui ont déjà signé des accords avec Frontex.