L'ancien président bolivien Evo Morales fait face à des accusations formelles de traite des êtres humains et d'abus sur mineur

Le bureau du procureur général de Bolivie a déposé des accusations formelles contre l'ancien président Evo Morales pour traite aggravée des êtres humains en lien avec des abus présumés sur une mineure durant sa présidence en 2016. Cette démarche fait suite à un mandat d'arrêt renouvelé après que Morales n'a pas comparu pour un interrogatoire.

Depuis septembre, Morales est sous enquête mais reste caché à Chapare, une région connue pour la culture de la coca, où il bénéficie du soutien de ses partisans, entraînant des manifestations et des affrontements avec la police. La procureure, Sandra Gutiérrez, a déclaré que les accusations formelles étaient nécessaires après que Morales n'ait pas répondu à une notification dans le délai imparti.

Le même jour, la police est retournée à Chapare après des manifestations précédentes dirigées par Morales. Elle avait été contrainte de se retirer en raison d'allégations d'agression de la part de ses partisans. Morales a accusé le président Luis Arce, son ancien allié, de conspirer avec des juges pour l'éliminer politiquement.

À ce jour, Morales n'a pas commenté publiquement le mandat d'arrêt ni les accusations formelles portées contre lui. La procureure a indiqué qu'un juge allait bientôt programmer une audience concernant des mesures cautelaires dans l'affaire. De plus, la mère de la victime fait également l'objet d'un mandat d'arrêt, tandis que le père de celle-ci reste le seul détenu dans cette affaire.

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