La conférence mondiale sur le climat à Bakou s'est terminée par des résultats décevants, selon de nombreux participants. La conférence a duré plus de deux semaines et, bien qu'un accord ait été trouvé sur le financement international de la lutte contre le changement climatique, les critiques estiment que des questions clés demeurent sans réponse.
La contribution annuelle des pays industrialisés pour faire face au changement climatique devrait passer à au moins 300 milliards de dollars d'ici 2035. Cependant, les pays en développement ont exigé des contributions allant jusqu'à 1,3 trillion de dollars par an, avec une augmentation minimale à 500 milliards de dollars d'ici 2030. Des représentants de Cuba, de la Bolivie et d'autres pays ont critiqué les résultats.
Les délégués africains ont exprimé leur déception, déclarant que l'accord était insuffisant pour les besoins de leur continent. Les représentants nigérians ont qualifié le chiffre de 300 milliards de dollars d'insulte, tandis que la déléguée indienne Chandni Raina a décrit l'accord comme un échec et une tromperie.
Des préoccupations ont également été soulevées concernant l'organisation de la conférence, certains pays signalant des procédures chaotiques. Des délégués des petits États insulaires ont protesté, affirmant que leurs voix avaient été ignorées. Les résultats ont été jugés inadéquats pour faire face à la crise climatique.
Les organisations environnementales allemandes ont exprimé leur insatisfaction, affirmant que les accords laissaient des millions de personnes vulnérables. L'écart entre l'aide promise et les besoins réels a été souligné, et des appels ont été lancés pour un engagement plus fort à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
En Roumanie, les élections présidentielles se dirigent vers un second tour. Le Premier ministre Marcel Colacu du Parti social-démocrate est en tête avec 25 % des voix, mais pas assez pour gagner. Son principal rival sera déterminé dans les jours à venir, avec un second tour prévu pour le 8 décembre.
La plus proche concurrente de Colacu, Elena Lascu du Parti libéral pro-européen, a 18 %. Le climat politique en Roumanie est tendu, influencé par des taux d'inflation élevés, qui ont atteint 10 % en 2023.
En Uruguay, les résultats préliminaires des élections présidentielles indiquent que le candidat d'opposition Yamandú Orsi du Front large est en tête avec environ 49,5 % des voix, tandis qu'Álvaro Delgado du Parti national suit avec 46,9 %. Les résultats officiels sont attendus plus tard dans la journée, mais l'élection marque un potentiel retour à la gouvernance de gauche.
Orsi, un professeur d'histoire et protégé de l'ancien président José Mujica, fait face à un défi significatif lors du second tour, les préoccupations concernant le coût élevé de la vie et la criminalité dominant les priorités des électeurs.