Le 14 novembre 2024, des développements politiques significatifs se sont déroulés à l'échelle mondiale, marqués par des événements en Pologne, aux États-Unis et au Moyen-Orient.
En Pologne, des dizaines de milliers de personnes ont participé à la marche annuelle de l'"Indépendance" à Varsovie, commémorant la renaissance du pays en 1918. La marche a reflété un regain de mouvement politique de droite en Pologne, en particulier après la défaite électorale du Parti Droit et Justice (PiS) en 2023. Le leader du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a rejoint la marche, soulignant l'unité au sein du camp nationaliste alors qu'ils se préparent aux élections présidentielles à venir.
Kaczynski a critiqué le gouvernement modéré de gauche dirigé par Donald Tusk, l'accusant de nuire au pays et à son économie. La marche a vu une démonstration de fierté nationale à travers des drapeaux et des banderoles, avec une participation estimée à environ 90 000 personnes.
Aux États-Unis, le Parti républicain a obtenu une majorité à la Chambre des représentants, remportant au moins 218 des 435 sièges, et a précédemment pris le contrôle du Sénat avec 53 sièges. Cela positionne le parti, représenté par le nouveau président élu Donald Trump, pour contrôler les deux chambres du Congrès. Cependant, des divisions internes au sein du parti pourraient remettre en question une gouvernance efficace.
Les dirigeants républicains, y compris le président de la Chambre Mike Johnson, font face à des pressions de factions dures cherchant à obtenir plus d'influence. Le Sénat a également élu le sénateur du Dakota du Sud John Thune comme son leader, indiquant une indépendance potentielle par rapport à l'influence de Trump.
Au Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a intensifié ses appels à des efforts internationaux pour mettre fin au conflit à Gaza et promouvoir une solution à deux États. Le prince héritier Mohammed ben Salmane a condamné la violence en cours et a souligné la nécessité d'un État palestinien comme condition préalable à la normalisation des relations avec Israël.
Les responsables saoudiens ont tenu un sommet pour discuter de ces questions, reflétant un changement stratégique dans la politique étrangère du royaume. Les analystes suggèrent que l'Arabie saoudite vise à tirer parti de ses relations diplomatiques pour faciliter un cessez-le-feu et faire avancer les pourparlers de paix, potentiellement en alignement avec la future administration américaine sous Trump, qui a précédemment soutenu des accords de normalisation dans la région.
Malgré ces efforts diplomatiques, les experts mettent en garde contre le fait que l'influence de l'Arabie saoudite pourrait être limitée, s'appuyant fortement sur le soutien américain pour exercer une pression sur Israël.