Le 5 novembre 2024, le FBI a signalé deux cas d'utilisation abusive de son insigne dans des vidéos virales diffusant de fausses informations sur les élections à venir. Une vidéo prétendait à tort que le FBI avait conseillé aux électeurs de 'voter à distance' en raison de menaces terroristes potentielles, tandis qu'une autre fabriquait un communiqué de presse alléguant une collusion entre des prisons dans des États clés et un parti politique pour truquer le vote des détenus.
Le FBI a clarifié que ces vidéos ne sont pas authentiques et ne reflètent pas le paysage des menaces réelles ni la sécurité des bureaux de vote. Le bureau n'a pas attribué la responsabilité de ces efforts de désinformation. Cet incident met en évidence le défi continu de la désinformation virale, en particulier pendant les périodes électorales critiques.
En réponse aux menaces potentielles, le FBI collabore avec divers partenaires au sein d'un poste de commandement national des élections situé à son siège à Washington, D.C. Cette initiative vise à garantir la préparation face aux menaces affectant la sécurité des élections, y compris les menaces criminelles, l'influence étrangère, les risques cybernétiques et la violence domestique.
De plus, une déclaration conjointe publiée par le FBI, le Bureau du directeur du renseignement national et l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures a indiqué que des adversaires étrangers, en particulier la Russie, ont été observés s'engageant dans des opérations d'influence destinées à saper la confiance du public dans les élections américaines. Les agences ont noté que la Russie est actuellement la menace la plus active, utilisant des tactiques de désinformation pour créer peur et division parmi les électeurs américains.
La communauté du renseignement s'attend à ce que les efforts de désinformation russes persistent au-delà du jour des élections, avec des indications suggérant une préférence pour la victoire de l'ancien président Donald Trump, contrairement au soutien apparent de l'Iran pour la vice-présidente Kamala Harris.