À l'approche de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre, le vote anticipé a atteint des niveaux significatifs, avec plus de 75 millions de bulletins de vote exprimés, représentant plus de 48 % du total des votes lors de l'élection de 2020.
Le vote anticipé en personne a déjà dépassé le total de l'élection de 2020, indiquant un changement de comportement électoral parmi les Américains. Cette tendance, qui a pris de l'ampleur pendant la pandémie, montre que de nombreux électeurs préfèrent voter tôt plutôt que d'attendre le jour du scrutin.
En Géorgie, un État clé pour l'élection, plus de 4 millions de personnes ont voté, représentant près de 80 % de la participation totale en 2020. D'autres États disputés comme l'Arizona et la Caroline du Nord enregistrent également une forte participation au vote anticipé.
Bien que les préférences des électeurs anticipés restent floues, des changements démographiques sont notés. Une analyse indique une augmentation des femmes nouvellement inscrites comme démocrates en Pennsylvanie et une participation accrue des hommes républicains inscrits en Arizona.
L'ancien président Donald Trump a encouragé le vote anticipé cette année, contrastant avec sa position précédente contre le vote par correspondance. Il a souligné l'importance de la participation électorale lors d'un rassemblement en Pennsylvanie, où il a affirmé que le destin de la nation repose entre les mains des électeurs.
Des sondages récents montrent une course serrée entre Kamala Harris et Donald Trump, un récent sondage de NBC News indiquant qu'ils sont presque à égalité parmi les électeurs enregistrés au niveau national. Le dernier sondage d'ABC News/Ipsos donne à Harris un léger avantage de 49 % contre 46 % pour Trump.
Dans les États clés, le sondage du New York Times/Siena suggère que Harris est en tête dans cinq des sept États, bien que les marges restent étroites, indiquant une élection très compétitive à venir.