Le 1er novembre 2024, le Japon et l'Union européenne (UE) ont signé un nouvel Accord de coopération en matière de sécurité et de défense à Tokyo. Cet accord, signé par le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi et le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell, comprend des dispositions pour des exercices militaires, le partage d'informations sur les industries de défense et la sécurité spatiale.
Borrell a qualifié cet accord d'« historique et très opportun » dans le climat géopolitique actuel. Il a noté que c'est la première fois que l'UE conclut un tel accord avec un pays de la région indo-pacifique, soulignant la nécessité de coopération pour faire face aux menaces émergentes.
Le Japon a augmenté ses dépenses de défense en réponse aux défis de sécurité régionaux, en particulier face à la Chine. Le Premier ministre Shigeru Ishiba a précédemment évoqué la possibilité d'établir une alliance militaire similaire à l'OTAN dans l'Indo-Pacifique. L'accord permet également des exercices conjoints avec des « pays tiers » approuvés par les deux parties.
Dans un développement séparé, des rapports indiquent que la Corée du Nord a envoyé entre 10 000 et 12 000 soldats en Russie, comme l'ont confirmé des sources ukrainiennes, sud-coréennes et américaines. Le président russe Vladimir Poutine a reconnu l'intention d'utiliser des soldats nord-coréens, ce qui a suscité la condamnation de l'Ukraine et de ses alliés face à une éventuelle escalade.
Les troupes nord-coréennes seraient actuellement formées dans l'extrême-orient russe et devraient porter des uniformes russes. Certaines d'entre elles sont déjà arrivées dans la région de Koursk, près de la frontière ukrainienne, où l'armée russe cherche à reprendre des territoires perdus face aux forces ukrainiennes.
Les analystes s'interrogent sur la capacité de ces soldats nord-coréens à compenser efficacement les pertes militaires significatives de la Russie en Ukraine, estimées à plus de 600 000 victimes. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a appelé à un arrêt immédiat de ces actions, qualifiant le déploiement de troupes nord-coréennes de dangereuse expansion du conflit.
La collaboration continue entre la Russie et la Corée du Nord, qui s'est intensifiée depuis le début de la guerre en Ukraine, soulève des préoccupations quant aux implications pour le droit international et la dynamique de sécurité régionale.