Le 1er novembre 2024, Axios a rapporté que des responsables iraniens soulignent la "certitude" de futures attaques contre Israël, avec des préparatifs apparemment en cours pour une frappe depuis le territoire irakien dans les jours à venir. Cela survient à l'approche des élections présidentielles américaines prévues pour le 5 novembre.
Selon Axios, la représaille anticipée devrait impliquer des groupes proxy iraniens en Irak utilisant un nombre significatif de drones et de missiles. Le rapport suggère que lancer l'attaque depuis l'Irak plutôt que directement depuis l'Iran pourrait être un choix stratégique pour éviter des contre-mesures israéliennes immédiates contre le territoire iranien.
Un responsable américain a indiqué que l'Iran pourrait rapidement exécuter ses plans s'il décidait unilatéralement sans que les États-Unis en aient connaissance. Les responsables iraniens et irakiens n'ont pas encore répondu au rapport d'Axios, bien que les dirigeants iraniens aient fait des déclarations indiquant qu'une réponse définitive est à venir.
Le 31 octobre, Hossein Salami, commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, a averti les responsables israéliens des conséquences de leurs actions, déclarant : "Vous n'avez pas compris la nation iranienne ; vous ferez face à une réponse inimaginable cette fois-ci aussi."
Ali Fadavi, le commandant adjoint du CGRI, a fait écho à ce sentiment, affirmant que l'Iran n'a pas laissé d'agression sans réponse depuis plus de 40 ans et peut cibler tout ce que possède Israël en une seule opération.
Parallèlement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré le 30 octobre qu'Israël a une plus grande liberté d'action en Iran et vise à empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires. Il s'est abstenu de divulguer des stratégies spécifiques pour atteindre cet objectif.
Des rapports analytiques récents, y compris des images satellites, indiquent des dommages importants au programme de missiles de l'Iran, avec des allégations selon lesquelles quatre systèmes de défense aérienne S-300 fabriqués en Russie ont été détruits lors de frappes aériennes israéliennes. L'armée israélienne aurait également ciblé des systèmes radar utilisés dans les attaques de missiles iraniennes contre Israël.
Alors que les tensions montent, des appels à la retenue ont été lancés par les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Europe et les pays de la région, tandis que les responsables israéliens avertissent que toute frappe de représailles contre l'Iran sera plus sévère et mortelle.