Le 27 octobre 2024, le gouvernement bolivien a averti la communauté internationale concernant des actions déstabilisatrices dirigées par l'ancien président Evo Morales. Les manifestations, qui durent depuis 13 jours, sont considérées comme une menace pour l'ordre démocratique en Bolivie et la stabilité de la région sud-américaine.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que Morales tente de perturber la démocratie à travers ces manifestations, qui incluent des blocages de routes indéfinis. Les partisans de Morales exigent que le gouvernement du président Luis Arce abandonne les poursuites judiciaires contre lui liées à la traite des êtres humains et à d'autres accusations, considérant ces actions comme une persécution politique.
Les manifestants appellent également à des solutions face à l'augmentation des prix des denrées alimentaires, à une pénurie de devises étrangères, à des approvisionnements en carburant irréguliers et au respect d'un congrès qui a déclaré Morales comme candidat unique aux prochaines élections de 2023. Le gouvernement a exprimé sa volonté d'engager un dialogue mais a accusé Morales d'avoir des intérêts personnels manipulant la justice pour sa propre impunité.
La déclaration officielle a également souligné la présence de groupes violents et d'individus armés menaçant la sécurité publique. Le gouvernement bolivien a appelé la communauté internationale, les États, les organisations multilatérales et les peuples du monde à rester vigilants face à ces actions déstabilisatrices.
Les blocages de routes, rapportés comme affectant 16 zones, ont exacerbé la situation économique en Bolivie, entraînant des pénuries de nourriture, d'essence et de diesel. En réponse, le gouvernement a lancé des ponts aériens pour garantir l'approvisionnement en viande de boeuf et de poulet à La Paz et El Alto, tandis que des camions de carburant empruntent des itinéraires alternatifs pour atteindre les centres de distribution.