Les dirigeants de l'UE exigent le respect de la démocratie au Venezuela face aux violations des droits de l'homme

Le 17 octobre 2024, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne (UE) se sont réunis à Bruxelles, appelant le gouvernement vénézuélien à respecter la volonté démocratique de ses citoyens et à mettre fin à la violence, à la répression et au harcèlement à l'encontre de l'opposition et de la société civile. Ils ont souligné que seuls des résultats électoraux 'vérifiables' des élections présidentielles tenues le 28 juillet seraient acceptés.

L'UE a exprimé son inquiétude quant aux violations des droits de l'homme signalées après les élections, Josep Borrell, représentant des affaires étrangères de l'UE, déclarant : 'La répression continue au Venezuela. Les dirigeants de l'opposition ont dû s'exiler ou se cacher, et 2 000 personnes sont emprisonnées.' Les dirigeants de l'UE ont convenu d'utiliser toutes les mesures diplomatiques pour soutenir la lutte démocratique du peuple vénézuélien.

De plus, le sommet a souligné la nécessité pour les autorités vénézuéliennes de respecter les Conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires, garantissant un accès consulaire sans entrave aux Européens détenus. Le nombre d'étrangers détenus au Venezuela a atteint 19, selon le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello, qui a affirmé qu'une 'opération internationale' visait à assassiner le président Nicolás Maduro et à déstabiliser le pays.

Parmi les récents détenus figurent deux Colombiens, trois Américains (dont un avec la nationalité bolivienne), un Péruvien et un Libanais. Ce groupe s'ajoute aux arrestations précédemment signalées de quatre Américains, deux Espagnols et un Tchèque.

Dans un incident séparé, Gustavo de León Palma, fils d'un leader syndical enseignant au Guatemala, a été abattu par un groupe armé le 16 octobre 2024 à Panzós, Alta Verapaz. L'attaque a eu lieu à son domicile alors qu'il protégeait sa mère des assaillants. Le ministère des affaires publiques enquête sur l'affaire.

De León Palma avait 26 ans et aurait été tué alors qu'il tentait de protéger sa mère des attaquants. Son père, Joviel Acevedo Ayala, une figure importante du secteur éducatif guatémaltèque, a décrit ce tragique événement aux médias locaux. Acevedo Ayala a été critiqué pour ses relations avec les gouvernements en place et a été sanctionné par les États-Unis en 2023 pour corruption liée à des fonctionnaires publics.

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