Le 16 octobre 2024, LVMH, le plus grand groupe de mode de luxe au monde, a annoncé des résultats de ventes décevants, entraînant une forte baisse de ses actions et celles de ses concurrents. La division mode et cuir de l'entreprise, qui comprend des marques renommées telles que Louis Vuitton et Dior, a connu une baisse de 5 % de ses ventes, bien en deçà de la croissance attendue de 4 %. Cela marque la première baisse des ventes de la division depuis 2020.
Dans l'ensemble, LVMH a enregistré une diminution de 3 % de son chiffre d'affaires organique, ne répondant pas à l'attente de 2 % de croissance. Les actions ont chuté de 7,5 % pour atteindre un plus bas de deux ans avant de se redresser légèrement dans l'après-midi. D'autres marques de luxe, telles que L'Oreal et Hermès, ont également connu des baisses respectives de 1,59 % et 0,53 %.
Bernard Arnault, fondateur et PDG de LVMH, a perdu 7,3 milliards de dollars de sa valeur nette en raison de la chute des actions, portant sa valeur totale à 166,7 milliards de dollars, le plaçant au cinquième rang des personnes les plus riches au monde. Le marché asiatique, en particulier la Chine, a été identifié comme le plus faible pour LVMH, avec une baisse de 16 % des ventes organiques dans la région, marquant le troisième trimestre consécutif de performances négatives.
Les consommateurs chinois réduisent apparemment leurs achats haut de gamme en raison d'un marché immobilier en difficulté et d'une perspective d'emploi incertaine. Malgré un récent plan de relance introduit par les autorités chinoises visant à stimuler les dépenses des consommateurs, la confiance reste faible, avec un sentiment actuel aligné sur les plus bas historiques connus pendant la pandémie de COVID-19.
De plus, l'ancien président américain Donald Trump a annoncé son intention de mettre en œuvre de fortes taxes sur les biens de luxe, ce qui pourrait avoir un impact supplémentaire sur la marque de cognac de LVMH, Hennessy, sur le marché chinois.