Le 13 octobre 2024, les Forces de défense israéliennes ont confirmé une opération nocturne ciblant environ 200 positions du Hezbollah à travers le Liban. Cette action a suivi des rapports du ministère libanais de la Santé publique indiquant au moins 15 décès, dont 11 lors de deux frappes distinctes dans le nord de Beyrouth.
Selon l'armée israélienne, les cibles comprenaient des cellules terroristes, des lanceurs de missiles et des dépôts d'armes, qualifiant l'opération de 'limitée, localisée et spécifique.' Toutefois, l'ampleur des attaques a suscité d'importantes inquiétudes en raison des pertes civiles.
Parmi les décédés, neuf personnes ont été tuées dans une attaque contre le village de Maaysrah, tandis que d'autres pertes ont eu lieu à Deir Billa, près de Batroun, et à Barja, au sud de Beyrouth, où quatre personnes ont perdu la vie et 18 ont été blessées.
Le Hezbollah a annoncé que ses combattants avaient engagé des soldats israéliens tentant de s'infiltrer dans un village du sud du Liban, entraînant des pertes non spécifiées parmi les forces israéliennes. Parallèlement, l'armée israélienne a intercepté cinq projectiles lancés depuis le Liban, coïncidant avec le déclenchement des sirènes d'alerte aérienne dans le nord d'Israël, y compris à Haïfa.
Cette escalade fait suite à un récent bombardement du Hezbollah, qui aurait tiré environ 320 projectiles sur Israël pendant Yom Kippour, incitant les autorités israéliennes à évacuer 22 communautés dans le sud du Liban et à exhorter les civils à se déplacer au nord de la rivière Awali.