Le Kenya a demandé une évaluation approfondie au Fonds monétaire international (FMI) concernant les effets de la corruption et de la mauvaise gestion des ressources de l'État sur ses finances publiques. Cette démarche fait suite à des manifestations généralisées survenues en septembre, où des manifestants ont pris d'assaut le parlement en exigeant des réformes gouvernementales significatives.
La corruption est un problème persistant dans cette nation d'Afrique de l'Est, contribuant à l'agitation qui a paralysé le pays. L'audit du FMI, désigné comme un 'diagnostic de gouvernance', est considéré comme crucial pour que le Kenya finalise un examen longtemps retardé d'un programme de financement de 3,6 milliards de dollars, nécessaire pour débloquer une aide de 600 millions de dollars. Les gouvernements occidentaux ont plaidé pour cette évaluation afin de soutenir la reprise financière du Kenya.
Les implications de ce développement sont significatives, car une coopération réussie avec le FMI pourrait conduire à une meilleure stabilité financière au Kenya et potentiellement établir un précédent pour d'autres nations confrontées à des problèmes similaires de corruption et de gouvernance.