La vice-présidente Harris fait face à des réactions négatives de la part des électeurs catholiques en raison de tensions persistantes

La vice-présidente Kamala Harris rencontre un important retour de bâton de la part des électeurs catholiques, une démographie cruciale pour le succès électoral, après des années d'hostilité perçue. Selon le stratège républicain Ryan Girdusky, Harris est moins bien classée parmi les catholiques que le président Joe Biden, une récente enquête du Pew Research Center indiquant seulement 47 % de soutien pour Harris contre 52 % pour l'ancien président Donald Trump.

Le vote catholique, représentant la plus grande église unique en Amérique, est particulièrement influent dans des États clés comme la Pennsylvanie, le Nevada et le Michigan, où les populations catholiques varient de 18 % à 25 %. La décision de Harris de ne pas assister au dîner annuel Al Smith de l'archidiocèse de New York, un événement traditionnel pour les candidats à la présidence, a encore alimenté la déception parmi les dirigeants catholiques, dont le cardinal Timothy Dolan.

La relation tumultueuse de Harris avec le catholicisme a des racines dans son mandat au Sénat, où elle a interrogé des candidats judiciaires sur leurs affiliations avec les Chevaliers de Colomb, une organisation catholique. Cette surveillance a suscité des critiques de la part de sénateurs républicains, qui soutiennent qu'elle reflète une tendance plus large à cibler les valeurs catholiques traditionnelles.

Des rapports du Comité judiciaire de la Chambre allèguent que l'administration Biden-Harris a utilisé les forces de l'ordre fédérales contre les catholiques pro-vie et pro-famille, soulevant des inquiétudes quant au traitement des croyances religieuses dans le discours politique. Chad C. Pecknold, professeur à l'Université catholique d'Amérique, suggère que ce conflit illustre une profonde division idéologique au sein du Parti démocrate concernant les enseignements catholiques.

Les implications de cette rupture pourraient être significatives à l'approche de l'élection présidentielle de 2024, les électeurs catholiques étant susceptibles de jouer un rôle décisif dans la détermination du résultat.

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