Le prédicateur islamique Dr. Zakir Naik est arrivé au Pakistan le 30 septembre 2024, où il reçoit un accueil chaleureux malgré des problèmes juridiques en Inde. Naik, qui est en exil en Malaisie depuis 2016, est accusé de blanchiment d'argent et de discours de haine en Inde.
Au cours de sa visite, qui durera jusqu'au 28 octobre, Naik doit donner des discours religieux dans plusieurs villes et rencontrer des hauts responsables gouvernementaux. À son arrivée à l'aéroport d'Islamabad, il a été accueilli par Rana Mashhood, président du programme de la jeunesse du Premier ministre, et d'autres responsables du ministère des Affaires religieuses.
Le même jour, Naik a rencontré le ministre des Affaires étrangères du Pakistan, Ishaq Dar, et a partagé des images de sa visite sur les réseaux sociaux. Il doit également s'adresser à l'Assemblée nationale du Pakistan et prévoit des discours publics à Islamabad, Karachi et Lahore, ainsi que de diriger des prières du vendredi à plusieurs endroits.
Selon des sources du ministère pakistanais des Affaires religieuses, Naik est au Pakistan à l'invitation du gouvernement et bénéficiera d'une protection complète pendant son séjour. C'est la première visite de Naik au Pakistan depuis 1992, lorsqu'il a rencontré le savant islamique Dr. Israr Ahmed.
Naik doit prendre la parole lors d'une conférence religieuse à Karachi le 5 octobre, sa dernière conférence ayant lieu à Islamabad le 20 octobre. Son fils, le Dr. Farik Naik, qui est également un savant islamique, l'accompagne.
Dr. Zakir Naik est une figure controversée, recherchée en Inde pour avoir prétendument propagé des discours de haine et blanchi de l'argent. Des pays comme le Canada et le Royaume-Uni ont interdit son entrée en raison de ces allégations. Ses enseignements ont été liés à des actes terroristes, y compris une attaque en 2016 à Dhaka, au Bangladesh, où l'un des attaquants a cité les discours de Naik comme une influence.
Dans les développements récents, le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, lors de sa visite en Inde en août, a déclaré que la Malaisie n'extraderait pas Naik à moins que des preuves suffisantes ne soient présentées concernant ses crimes présumés.