Une recherche récente menée par Rishav Roshan et Graham White de l'Université de Southampton explore comment les ondes gravitationnelles pourraient aider à combler le fossé de connaissances concernant la formation de l'univers durant la première seconde après le Big Bang. Cette période, qui se situe entre la fin de l'inflation et le début de la nucléosynthèse du Big Bang (BBN), reste largement inexplorée en raison de son opacité aux ondes électromagnétiques.
L'étude met en évidence le potentiel des ondes gravitationnelles pour fournir des informations sur des événements cosmiques critiques qui se sont produits durant ce moment fugace. En employant des méthodes de détection avancées, y compris des interféromètres améliorés et des réseaux de chronométrage de pulsars, les chercheurs visent à capturer l'Arrière-plan Stochastique des Ondes Gravitationnelles (SGWB), un vestige de l'enfance de l'univers.
Ces techniques de détection pourraient révéler des informations sur le déséquilibre entre la matière et l'antimatière ainsi que sur le taux d'expansion de l'univers à cette époque. Les implications de l'identification réussie de ces ondes gravitationnelles pourraient mener à une compréhension plus profonde des transitions de phase cosmiques et des défauts topologiques, des phénomènes qui pourraient générer des ondes gravitationnelles observables.
À mesure que l'astronomie des ondes gravitationnelles progresse, les outils et méthodes proposés dans cette étude pourraient remodeler significativement notre compréhension de l'histoire précoce de l'univers, marquant un moment pivot dans la recherche cosmologique.