Le Sommet international sur l'intelligence artificielle à Paris, en France, s'est ouvert lundi en mettant l'accent sur l'impact de la technologie sur la main-d'œuvre.
"L'IA aura un impact sur le monde du travail", a déclaré Gilbert F. Houngbo, directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT). "C'est quelque chose dont on parle depuis un certain temps et, surtout, c'est quelque chose qui existe déjà." Il a appelé à une meilleure préparation des travailleurs à ces changements.
Le sommet, coprésidé par l'Inde, a réuni près de 1 500 participants, dont le vice-président américain J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Le sommet vise à aborder les inconvénients potentiels de l'IA par le biais d'une gouvernance mondiale. Les principaux dirigeants du secteur technologique, notamment Sam Altman d'OpenAI, Sundar Pichai de Google et Dario Amodei d'Anthropic, discuteront de la question.
La France a également annoncé son engagement à faire de l'Europe un leader en matière d'IA. Plus de 60 entreprises ont lancé une coalition pour simplifier le cadre réglementaire européen.
Le sommet verra également l'annonce d'investissements importants dans les infrastructures d'IA, notamment les centres de données et les supercalculateurs.