Camilla Läckberg, l'auteure de romans policiers à succès, est devenue une voix pour l'autonomisation des femmes. Lors d'une récente conférence de presse à Madrid, elle a déclaré que les femmes devraient être « un peu plus en colère ». Elle soutient que les femmes sont confrontées à des « règles invisibles » qui les empêchent de réaliser leur plein potentiel.
« On attend des femmes qu'elles soient les meilleures mères, épouses ou femmes d'affaires, et on attend d'elles qu'elles soient gentilles, attentionnées et qu'elles prennent soin de tout le monde. Cela nous empêche de nous développer en tant qu'êtres humains », a-t-elle déclaré. « Je pense que nous devrions être plus désagréables. »
Läckberg, connue pour sa série sur les meurtres de Fjällbacka, a vendu plus de 39 millions d'exemplaires de ses livres dans 70 pays. Elle est également scénariste, a écrit des livres pour enfants et des livres de cuisine, conçoit des bijoux et possède sa propre marque de vin.
Les expériences personnelles de Läckberg ont confirmé l'existence de ces règles différentes. Il y a dix ans, lorsqu'elle avait 40 ans et a rencontré son troisième mari, qui est plus jeune d'elle de 13 ans, les tabloïds et magazines suédois ont passé deux ou trois ans à écrire à ce sujet. Elle a également reçu de nombreux commentaires sur Instagram. Cela, dit-elle, ne se produit pas lorsque la situation est inversée.
« Il y a quelque chose d'étrange chez les hommes de mon âge. Ils veulent des petites amies qui ressemblent à des filles d'OnlyFans, mais ils veulent qu'elles se comportent comme leurs mères. C'est un contraste troublant », a-t-elle déclaré. Elle recommande aux femmes de sortir avec des hommes plus jeunes.
Läckberg, économiste de profession, est devenue écrivaine de romans policiers après le succès de son premier roman, La Princesse de glace (2002), qui a lancé sa série située à Fjällbacka, la région côtière où elle est née. Elle a publié 11 tomes de la série.
Après le neuvième tome, elle a commencé à se sentir mal à l'aise et a voulu faire quelque chose de différent. « Je me suis souvenue que lorsque j'étais adolescente dans les années 80, j'adorais les livres de Cindy Sheldon et Jackie Collins, sur des femmes fortes qui bâtissaient des empires, étaient élégantes et mangeaient des hommes au petit déjeuner. »
« Je me suis demandé ce qui leur était arrivé et pourquoi maintenant tout était sur des femmes à la recherche de l'amour de leur vie et d'un homme fort. » Cela, et un hommage à Fay Weldon, auteur de La Vie et les amours d'une diablesse, l'a conduite à donner à Erica et Patrick, les protagonistes de sa saga originale, une pause et à créer un nouveau personnage.
Après Une cage d'or et Ailes d'argent, Rêves de bronze, le chapitre final d'une trilogie qui aura sa propre série télévisée, est maintenant en vente en Espagne et en Amérique latine.
Ils sont actuellement en train d'écrire le scénario, mais Läckberg n'a aucun problème à révéler qui seraient ses acteurs de rêve. « Emily Blunt serait géniale, et ça ne me dérangerait pas d'être dans le casting pour choisir l'acteur qui joue Jack, peut-être George Clooney. Il est trop vieux pour le rôle, mais je l'inclurais dans tout. »
D'autre part, elle a une série policière qu'elle a écrite, Le Crâne de cristal, qui sort sur Netflix le 15 avril, et le 1er avril, la télévision suédoise commencera à diffuser une émission de téléréalité sur sa vie qu'elle filme depuis sept mois.
Elle n'a pas seulement ouvert les portes de sa maison, mais elle inclut également, par exemple, une visite chez le gynécologue. Cette décision a été prise pour sensibiliser à la ménopause. « En Suède, on n'en parle presque jamais. Parfois, les médecins eux-mêmes n'ont pas assez d'informations et se contentent de prescrire des antidépresseurs », a-t-elle déploré.