Un nouveau rapport du Conseil national du renseignement suggère qu'un 'acteur étranger' pourrait être à l'origine des symptômes mystérieux du 'syndrome de La Havane' touchant des centaines de vétérans américains. Cette révélation marque un tournant dans la position de la communauté du renseignement, certains fonctionnaires considérant désormais la possibilité d'une implication étrangère, contrairement aux évaluations précédentes qui la jugeaient 'très peu probable.'
Le rapport, divulgué le 12 janvier 2025, indique que la National Security Agency (NSA) a révisé sa position sur la base de communications interceptées suggérant des progrès dans la recherche scientifique et le développement d'armes par des acteurs étrangers. Cette information est cruciale pour ceux qui souffrent du syndrome de La Havane, qui se sont sentis ignorés par le gouvernement.
Un lanceur d'alerte notable, utilisant le pseudonyme Alice, ancienne agente de la CIA médicalement retraitée, a détaillé son expérience traumatisante avec le syndrome, qui comprend des symptômes débilitants et un sentiment de trahison par les autorités gouvernementales. Alice a révélé que ses symptômes avaient commencé après qu'elle ait vécu un 'incident de santé anormal' alors qu'elle était en service, caractérisé par un bruit étrange suivi de douleurs sévères et de vertiges.
Elle a accusé la CIA de manipuler les individus touchés, déclarant : 'C'est un cover-up et c'est terrifiant, cela devrait être terrifiant pour tous les Américains.' Le témoignage d'Alice met en lumière le fardeau émotionnel et physique du syndrome, ainsi que la nécessité de transparence et de responsabilité de la part des agences de renseignement.
Alors que les enquêtes se poursuivent, les implications de ces révélations pourraient redéfinir la compréhension publique du syndrome de La Havane et la réponse du gouvernement envers les individus affectés.