Avancées en informatique quantique : réduction des erreurs et approches novatrices

Des percées récentes dans l'informatique quantique ouvrent la voie à des machines plus puissantes et fiables. L'ordinateur Willow de Google Quantum AI a établi de nouveaux records de puissance et d'efficacité, tandis que des chercheurs du monde entier s'attaquent au défi de l'instabilité des qubits, un obstacle majeur dans le calcul quantique. Les innovations comprennent l'utilisation de qubits logiques auxiliaires pour le contrôle statistique des erreurs, démontré par Willow, conduisant à une diminution des taux d'erreur à mesure que le nombre de qubits augmente. Les chercheurs de l'UNSW Sydney, en janvier 2025, ont exploré l'utilisation des spins des noyaux d'atomes d'antimoine, offrant huit états au lieu de deux, augmentant ainsi efficacement la "durée de vie" des qubits. Une équipe de Chalmers Tekniska Högskola à Stockholm a présenté une méthode pour refroidir les qubits en utilisant un qutrit et un deuxième qubit pour absorber l'excès de chaleur. Les travaux d'Alain Aspect sur les particules intriquées, une réalisation récompensée par le prix Nobel, continuent d'inspirer les progrès dans la communication quantique et la cryptographie, comme l'illustre l'ordinateur Qiskit d'IBM qui exploite la détection de particules uniques pour des calculs plus rapides. Collectivement, ces développements suggèrent une trajectoire prometteuse pour l'informatique quantique, marquée par une stabilité accrue, des taux d'erreur réduits et des approches novatrices de la manipulation des qubits.