Des chercheurs de l'Université de Californie à San Diego ont conçu un système de membranes cellulaires synthétiques capables d'incorporer une activité métabolique, imitant ainsi des propriétés fondamentales des cellules vivantes. Cette avancée, publiée dans la revue *Nature Chemistry* en juin 2025, offre des perspectives prometteuses pour la compréhension de l'origine de la vie et le développement de technologies biomimétiques.
Le système développé utilise un carburant chimique pour activer des acides gras, qui se lient à des lysophospholipides pour former des phospholipides. Ces derniers s'auto-assemblent en membranes, qui se décomposent en l'absence de carburant, redémarrant ainsi le cycle. Cette dynamique imite les membranes lipidiques des cellules vivantes, offrant un modèle simplifié pour étudier les processus cellulaires fondamentaux.
Cette recherche ouvre la voie à des applications potentielles dans des domaines tels que la médecine, la biomanufacture et la compréhension des mécanismes de l'origine de la vie. Les chercheurs soulignent l'importance de poursuivre ces études pour approfondir notre compréhension des systèmes biologiques et développer des technologies inspirées de la nature.