Une percée dans l'encre à points quantiques améliore l'efficacité des cellules solaires
Des chercheurs ont réalisé une avancée significative dans l'ingénierie de l'encre à points quantiques colloïdaux (CQD), ouvrant la voie à des cellules photovoltaïques CQD plus efficaces et évolutives. La nouvelle méthode se concentre sur la stabilisation des encres CQD en utilisant une nouvelle stratégie d'ingénierie chimique pour empêcher l'agrégation des nanoparticules.
L'innovation consiste à convertir les complexes d'iodoplombate en anions fonctionnels. Ces anions s'auto-organisent en une couche de surface chargée électrostatiquement autour des points quantiques de sulfure de plomb (PbS), améliorant la stabilité colloïdale et préservant les effets de confinement quantique.
Amélioration de l'efficacité et de l'évolutivité
Les films CQD résultants présentent une uniformité isotrope, ce qui conduit à un transport de charge plus efficace et à une performance photovoltaïque améliorée. Les cellules solaires CQD imprimées ont atteint une efficacité certifiée de 13,40 % avec une surface active de 0,04 cm². Un module mis à l'échelle mesurant 12,60 cm² a fourni une efficacité certifiée de 10 %, démontrant la robustesse de l'encre et la reproductibilité du processus.
Cette évolutivité est essentielle pour la viabilité commerciale. Les implications vont au-delà du photovoltaïque, révolutionnant potentiellement les techniques de fabrication de grandes surfaces pour les appareils électroniques flexibles et légers.