Une étude récente indique que l'âge biologique, contrairement à l'âge chronologique, peut fluctuer et potentiellement s'inverser en réponse à des facteurs de stress importants [2, 5, 10, 11]. Les chercheurs ont observé que les marqueurs du vieillissement biologique ont tendance à augmenter après des facteurs de stress majeurs tels que la chirurgie, la grossesse ou une infection grave [2, 5, 6, 11]. Cependant, ces marqueurs peuvent revenir à leurs niveaux de base après la récupération, ce qui suggère la capacité du corps à inverser le processus de vieillissement [2, 5, 10, 11].
Cette découverte offre des avancées potentielles pour ralentir, voire inverser, les effets du vieillissement [1, 5, 7]. Les changements épigénétiques, influencés par le mode de vie et les facteurs environnementaux, jouent un rôle crucial dans ce processus [1, 4, 10]. Ces changements peuvent agir comme une horloge moléculaire, estimant l'âge biologique et sa réponse au stress [4, 10, 14].
Comprendre l'épigénétique et l'âge biologique
L'épigénétique implique des modifications moléculaires réversibles de l'ADN qui affectent la façon dont les gènes sont exprimés sans altérer la séquence d'ADN elle-même [1, 4, 8, 9]. L'âge biologique reflète la santé des cellules et des organes, différant de l'âge chronologique [7, 13]. Des facteurs tels que le stress, le mode de vie et les expositions environnementales peuvent influencer l'âge biologique, ce qui en fait une mesure plus dynamique de la santé globale [5, 7, 12, 13].
L'étude souligne la résilience du corps et sa capacité à se réinitialiser après des événements stressants [5]. D'autres recherches dans ce domaine pourraient conduire à des interventions ciblées pour promouvoir un vieillissement sain et une détection plus précoce des maladies [7].