Des chercheurs ont identifié un nouveau mécanisme par lequel les cellules gliales détectent et réagissent aux dommages neuronaux. Cette étude, publiée dans Nature Communications, révèle que deux protéines clés permettent aux cellules gliales de surveiller les cils s'étendant des dendrites des nématodes, leur permettant de répondre aux blessures et de prévenir d'autres dommages.
Les cellules gliales, souvent éclipsées par les neurones, jouent des rôles cruciaux en fournissant des nutriments, en nettoyant les déchets et en protégeant les neurones. L'équipe de recherche, dirigée par Shai Shaham à l'Université Rockefeller, visait à comprendre comment les cellules gliales interagissent avec les dendrites, essentielles à la communication neuronale.
En utilisant l'organisme modèle C. elegans, les chercheurs ont utilisé la technologie CRISPR pour concevoir des nématodes avec des cils perturbés et des réponses gliales altérées. Ils ont suivi l'activité gliale à l'aide de la microscopie à fluorescence et du séquençage d'ARN, identifiant une nouvelle voie de signalisation impliquant la protéine neuronale DGS-1 et la protéine gliale FIG-1.
Les résultats suggèrent que des mécanismes similaires pourraient exister chez les mammifères, pouvant informer des traitements pour des maladies liées à des cils défectueux, telles que la maladie polykystique des reins. L'étude prépare le terrain pour des recherches supplémentaires sur les interactions gliales-dendrites à travers les espèces.