Nouvelles preuves remettent en question la compréhension de l'énergie noire

Des résultats récents d'une équipe internationale de plus de 900 scientifiques suggèrent que l'énergie noire, la force mystérieuse censée entraîner l'expansion accélérée de l'univers, pourrait ne pas être constante comme on le pensait auparavant. Cette révélation provient d'analyses des mouvements des galaxies, qui indiquent que la force qui les influence semble changer au fil du temps.

L'énergie noire représente près de 70 % de l'univers, tandis que la matière ordinaire, y compris les étoiles, les planètes et les humains, ne représente qu'environ 5 %. La recherche, utilisant l'Instrument Spectroscopique de l'Énergie Noire (DESI) basé à Tucson, en Arizona, vise à créer une carte tridimensionnelle de l'histoire de l'univers sur 11 milliards d'années, révélant comment les galaxies se sont regroupées à travers le temps et l'espace.

Les résultats remettent en question le modèle cosmologique dominant. Si l'énergie noire varie, cela pourrait impliquer un changement fondamental dans notre compréhension du destin de l'univers. Cette découverte s'aligne sur une théorie antérieure suggérant qu'à mesure que l'univers s'est étendu, les galaxies se sont regroupées selon la théorie de la relativité générale d'Einstein.

L'astrophysicien David Spergel souligne l'importance de cette recherche, affirmant que le comportement de l'énergie noire dicte le destin ultime de l'univers. Si l'énergie noire reste stable, l'univers continuera à s'étendre, devenant de plus en plus froid et vide. En revanche, si sa force augmente, l'univers pourrait faire face à un scénario catastrophique connu sous le nom de Big Rip. Cependant, Spergel rassure que si un tel événement devait se produire, il serait à des milliards d'années, soulignant la nécessité de données supplémentaires pour confirmer ces théories.

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