Le Service Copernicus sur le changement climatique a confirmé que 2024 est l'année la plus chaude jamais enregistrée, les événements météorologiques extrêmes s'intensifiant à l'échelle mondiale. Le Sommet climatique de l'ONU (COP29) tenu en novembre a été critiqué pour ses décisions de financement insuffisantes face à la crise climatique croissante.
Les données du Service Copernicus montrent que le réchauffement climatique a entraîné des phénomènes météorologiques sévères, y compris des inondations dévastatrices et des incendies de forêt qui ont eu un impact négatif sur de nombreux pays.
Au Canada, de vastes zones ont été touchées par des incendies de forêt, tandis que plus de 200 décès ont été signalés en Espagne en raison des inondations. La situation a été aggravée par des conflits en cours, comme les attaques à Gaza, exacerbant la destruction écologique et les crises de santé publique.
De plus, des développements significatifs dans les discussions environnementales ont eu lieu en 2024, notamment la 60e session du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Istanbul avec plus de 400 délégués de 195 pays. Les tendances alarmantes de la salinisation des sols et de la dégradation des terres ont été mises en avant dans des rapports de l'UNCCD et de la FAO, indiquant un besoin urgent d'action immédiate pour lutter contre l'insécurité alimentaire et hydrique.
Aux États-Unis, des ouragans en septembre et octobre ont entraîné des pertes humaines importantes et des coupures de courant généralisées. L'ouragan Helene a frappé la Floride, faisant plus de 200 morts et causant des dommages importants dans plusieurs États.
Alors que le monde fait face à ces défis climatiques sans précédent, les experts mettent en garde contre le fait que sans réductions significatives des émissions, l'avenir pourrait être marqué par une augmentation de la faim, des déplacements et un déclin économique.