Des chercheurs ont identifié une toute nouvelle espèce de bactérie dans l'océan, baptisée Pontimicrobium SW4. Cet organisme microscopique, découvert dans la Mer Jaune (appelée aussi Mer de Corée), possède des aptitudes particulièrement intéressantes. Il est capable de décomposer des sucres complexes, ce qui représente un atout majeur pour la santé de nos océans, un enjeu crucial dans le contexte actuel de préoccupations environnementales.
Imaginez Pontimicrobium SW4 comme un éboueur microscopique. Il se nourrit de glucides complexes, contribuant ainsi au recyclage du carbone dans l'environnement marin, un processus essentiel à l'équilibre de l'écosystème. Ces bactéries, de forme cylindrique, se déplacent en glissant. Elles affectionnent des conditions spécifiques – une température précise, un niveau d'acidité ou de basicité (pH) particulier, et une salinité adéquate. L'analyse approfondie de son ADN a révélé que cette bactérie dispose d'une panoplie d'outils (enzymes) pour décomposer ces sucres.
Mais ce n'est pas tout ! La bactérie possède également des gènes qui l'aident à gérer les métaux lourds. Cela signifie qu'elle pourrait être utile pour dépolluer les eaux, un défi majeur pour l'industrie et l'environnement en France et ailleurs. De plus, elle est résistante ! Elle possède des gènes qui lui permettent de survivre dans l'environnement difficile et changeant des zones intertidales, ces zones de balancement des marées que l'on retrouve sur nos côtes Bretonnes par exemple. Cette découverte nous offre une meilleure compréhension du rôle crucial que jouent les organismes microscopiques dans l'écosystème océanique, un domaine de recherche en pleine expansion en France.