À quatre mois du Sommet mondial pour les océans à Nice, Emmanuel Macron est appelé à redoubler d'efforts pour la protection des mers. Plusieurs ONG, dont Bloom, Seas at Risk et la Fondation Tara, ont adressé une lettre ouverte au président de la République, publiée mardi 4 février. Elles lui demandent de mener une « protection stricte dans au moins 10% des eaux françaises » et de bannir le chalutage de fond dans les aires protégées.
Les ONG mettent en avant l'impact dévastateur du chalutage de fond sur la vie marine, avertissant que sans action urgente, les zones marines supposées protégées risquent d'être vidées de leur biodiversité. Elles insistent sur la nécessité d'une approche globale de la conservation des océans, en s'attaquant aux pratiques destructrices de la pêche industrielle et de l'exploitation des hydrocarbures.
La lettre, également adressée au commissaire européen aux pêches Costas Kadis, souligne l'urgence de la situation et exprime la crainte que le sommet de Nice ne soit un échec, malgré l'urgence écologique. Les ONG font pression sur les dirigeants français et européens pour qu'ils priorisent la protection des océans et garantissent un résultat positif pour la Conférence des Nations unies sur l'océan.