Des avancées récentes dans le suivi des baleines noires de l'Atlantique Nord sont cruciales alors que leur population diminue à environ 370 individus. Des scientifiques, dirigés par la chercheuse Catherine Edwards de l'Université de Géorgie, ont réalisé des progrès significatifs dans la surveillance de ces baleines en danger pendant leur saison de mise bas au large de la Géorgie.
Utilisant une technologie de détection acoustique passive, les chercheurs ont déployé des microphones sous-marins sensibles pour écouter les appels des baleines, marquant la première détection confirmée de baleines noires au sud de Cape Hatteras, en Caroline du Nord. Cette méthode permet un suivi continu, quelles que soient les conditions météorologiques, répondant ainsi aux limites des enquêtes aériennes.
Historiquement, la population de baleines noires de l'Atlantique Nord a subi de graves déclins en raison de la chasse et des activités humaines. Avec la population actuelle en danger, chaque individu compte dans l'effort pour prévenir l'extinction. La collaboration avec des organisations comme Oceana vise à améliorer le respect des réglementations de vitesse pour les navires dans les zones sensibles aux baleines.
Alors que les baleines donnent naissance, les scientifiques sont déterminés à suivre et à protéger chaque veau. Les méthodes de suivi innovantes et les initiatives de sensibilisation du public sont essentielles pour garantir la survie de cette espèce majestueuse.