À la suite de l'impact dévastateur de l'ouragan Beryl sur Carriacou en juillet, une nouvelle proposition d'assurance est discutée au sommet climatique COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan. Cette initiative vise à protéger les nations caribéennes de l'endettement écrasant souvent encouru après des catastrophes naturelles, ce qui peut entraver considérablement leurs efforts de rétablissement.
L'ouragan Beryl a été la tempête de catégorie 5 la plus précoce jamais enregistrée dans les Caraïbes, exacerbée par des eaux océaniques anormalement chaudes. Les conséquences ont laissé Grenade face à un processus de reconstruction décourageant, les dettes antérieures compliquant leur situation financière. Les experts soulignent qu'à mesure que le changement climatique intensifie les schémas de tempêtes, le coût économique pour les nations vulnérables ne fera qu'augmenter.
Une solution proposée consiste à étendre le Caribbean Catastrophe Risk Insurance Facility (CCRIF), qui fournit des paiements rapides aux pays touchés. Cela permettrait à des nations comme Grenade de répondre aux besoins immédiats de rétablissement sans s'enfoncer davantage dans la dette. Ritu Bhardwaj de l'International Institute for Environment and Development suggère d'assurer l'ensemble de l'économie d'un pays pour aider à stabiliser le PIB et les obligations de dette face aux calamités naturelles.
Cette approche innovante souligne le besoin urgent de réformes dans les systèmes financiers mondiaux pour soutenir les petits États insulaires en développement (PEID) alors qu'ils naviguent dans les défis posés par le changement climatique.