Diyarbakır, en Turquie, poursuit ses efforts en 2025 pour protéger et faire renaître la rose Muhammediye, une espèce menacée. Cette fleur unique, autrefois commune dans la région et connue pour son parfum distinctif et sa courte période de floraison, est désormais cultivée avec soin dans des serres.
Le Centre international de recherche et de formation agricoles du Projet d'Anatolie du Sud-Est (GAP) est à l'avant-garde de cette initiative, se concentrant sur la sauvegarde de la rose, l'expansion de sa culture et l'amélioration de son potentiel commercial dans diverses industries. Tekin a noté que la rose Muhammediye fait partie des quelque 120 espèces végétales préservées et développées au centre.
Les chercheurs se consacrent à la protection des ressources génétiques et à la revitalisation de la flore indigène menacée par l'urbanisation. La rose Muhammediye, unique à Diyarbakır, représente une promesse économique importante en raison de son arôme captivant, avec des projets en cours pour créer un « tunnel de senteurs » pour des expériences d'aromathérapie. La rose a également près de 70 sous-produits. Le projet de renaissance vise à reconnecter la ville avec son riche patrimoine botanique tout en débloquant de nouvelles opportunités économiques.