Dans une action majeure contre le trafic international d'espèces sauvages, Interpol a identifié six réseaux transnationaux responsables du commerce illégal de plantes et d'animaux en voie de disparition. L'opération, baptisée 'Thunder 2024', a impliqué des agences d'application de la loi de 138 pays et a abouti à l'arrestation de 365 personnes et à la saisie de près de 20 000 spécimens vivants d'espèces protégées ou en voie de disparition.
L'opération, menée en novembre 2024, ciblait des réseaux impliqués dans le commerce illégal d'animaux et de plantes protégés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Les spécimens saisis étaient destinés à divers marchés, notamment l'industrie alimentaire, la médecine traditionnelle, les produits de luxe et le commerce d'animaux de compagnie.
L'Indonésie et le Kenya ont mené les efforts de lutte contre le trafic illégal de bois, saisissant respectivement 134 et 41 tonnes de bois. Pendant ce temps, les autorités nigérianes ont intercepté 4,5 kilogrammes d'écailles de pangolin, une espèce menacée par son utilisation en médecine traditionnelle et dans l'alimentation.
Le secrétaire général d'Interpol, Valdecy Urquiza, a souligné l'impact dévastateur du trafic d'espèces sauvages, déclarant qu'il "entraîne la perte de biodiversité, détruit les communautés, contribue au changement climatique et alimente les conflits et l'instabilité." L'organisation s'est engagée à poursuivre ses efforts pour lutter contre cette menace mondiale.