Un groupe de conservationnistes australiens a réalisé des avancées significatives dans la protection des quolls orientaux en danger en les réintroduisant dans une zone clôturée du parc national de Booderee. Cette initiative, qui marque la troisième tentative de réintroduction de l'espèce, utilise une clôture unique conçue pour protéger les quolls des renards tout en permettant à d'autres espèces locales, comme les tortues à cou long de l'Est, de prospérer.
Pour répondre aux préoccupations selon lesquelles la clôture bloquerait l'accès des tortues à des sources d'eau essentielles, les conservationnistes ont ingénieusement créé neuf tunnels sous-marins, permettant aux tortues de naviguer librement entre leurs habitats. Nick Dexter, responsable de la conservation au parc national de Booderee, a noté que les tortues utilisent avec succès ces tunnels, soulignant l'importance des solutions innovantes dans la conservation de la faune.
Pendant ce temps, au Kenya, un projet révolutionnaire appelé Tech4Nature a été lancé pour surveiller et protéger les récifs coralliens et la biodiversité marine dans le parc marin de Kisite-Mpunguti. Cette collaboration entre Huawei, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Service des parcs nationaux du Kenya vise à améliorer les efforts de conservation grâce à des technologies avancées.
Le projet de trois ans utilisera des caméras sous-marines, de la photogrammétrie et de la surveillance audio pour collecter des données sur la flore et la faune marines, y compris l'espèce clé des poissons-perroquets qui aide à maintenir la santé des coraux. De plus, l'intelligence artificielle sera déployée pour identifier les espèces cibles et détecter les activités de pêche illégales en temps réel, permettant une intervention rapide des gardes forestiers.
Les deux initiatives soulignent le rôle critique de la biodiversité dans le maintien d'écosystèmes sains et la nécessité d'approches innovantes en matière de conservation. Comme le souligne Rob Brewster de WWF Australie, protéger une espèce a souvent des implications de grande portée pour d'autres, renforçant l'interconnexion de toute vie sur Terre.