Dans une étape significative vers la restauration écologique, les éleveurs autochtones dirigent des efforts pour raviver les prairies nord-américaines en réintroduisant des bisons sur leurs terres ancestrales. Theda Pogue, membre de la Nation Muscogee (Creek), a récemment amené dix bisons sur son ranch à Sulphur Springs, au Texas, dans le cadre d'une initiative plus large qui reconnecte les communautés autochtones à leur patrimoine culturel.
Historiquement, les bisons parcouraient librement l'Amérique du Nord, avec des populations estimées à 30 millions avant le 15ème siècle. Cependant, en raison de la chasse excessive et de la perte d'habitat, leur nombre a chuté à moins de 1 000 à la fin des années 1800. Aujourd'hui, environ 30 000 bisons se trouvent sur des terres tribales, grâce aux efforts de conservation et aux accords transfrontaliers entre les nations autochtones.
Ces bisons sont non seulement vitaux pour la restauration culturelle, mais jouent également un rôle crucial dans le maintien de la santé des écosystèmes. Leurs habitudes de pâturage améliorent la diversité des plantes et créent des habitats pour diverses espèces, y compris des espèces menacées comme le furet à pieds noirs. La réintroduction des bisons est considérée comme un moyen de guérir la terre et de restaurer l'équilibre écologique.
Simultanément, lors du Symposium asiatique sur les primates à Medan, en Indonésie, PT Agincourt Resources a présenté des solutions innovantes pour harmoniser les activités minières avec la conservation de la faune. Leur projet, comprenant des ponts arboricoles, vise à faciliter le mouvement des primates dans la région entourant la mine d'or de Martabe, démontrant un engagement envers la préservation de la biodiversité.
Les deux initiatives soulignent l'importance d'intégrer les efforts de conservation avec les activités économiques, garantissant un avenir durable pour la faune et les communautés humaines.