Des archéologues ont mis au jour un humérus vieux de 700 000 ans sur l'île indonésienne de Flores. Cet os appartenait à un adulte et est le plus petit connu dans les archives fossiles humaines, une découverte qui relance le débat sur l'évolution humaine.
La découverte sur le site de fouilles de Mata Menge suggère que les ancêtres d'Homo floresiensis, surnommé le 'Hobbit', étaient encore plus petits qu'on ne le pensait, avec une taille estimée entre 1,03 et 1,08 mètre. Cette découverte pourrait alimenter les discussions sur l'impact de l'insularité sur le développement des espèces.
La taille de l'humérus soutient la théorie du nanisme insulaire, un phénomène où les espèces rétrécissent en raison de ressources limitées et de l'isolement, un concept bien connu des biologistes français.
Des dents nouvellement découvertes sur le même site présentent des similitudes avec Homo erectus, suggérant un lien évolutif plus étroit. Cette découverte ajoute à la complexité de l'histoire de l'évolution humaine, un sujet qui passionne les chercheurs et le grand public en France.
L'équipe de recherche, dirigée par le Dr Gert van den Bergh de l'Université de Wollongong, souligne l'importance de ces découvertes. Elles contribuent à réécrire l'histoire de l'évolution humaine en Asie du Sud-Est, une région souvent négligée dans les récits traditionnels de l'évolution.
Ces découvertes améliorent notre compréhension d'Homo floresiensis et de la nature complexe de l'histoire de l'évolution humaine, rappelant les débats animés sur l'origine de l'homme qui ont marqué l'histoire intellectuelle française.