Le Costa Rica examine un projet de loi historique, N.° 24.482, visant à reconnaître les animaux comme des êtres sensibles capables de ressentir la douleur, le plaisir et d'autres émotions. Les organisations de défense des droits des animaux et le Collège des médecins vétérinaires du Costa Rica ont présenté leurs positions sur le projet de loi à la Commission de l'environnement de l'Assemblée législative le 8 avril.
Reconnaissance de la sensibilité : Le projet de loi établit que les animaux possèdent une capacité de sentir qui doit être respectée et protégée, les définissant comme des êtres vivants dotés de systèmes nerveux et d'une sensibilité physique et émotionnelle.
Protection des animaux de compagnie : Il interdit la saisie des animaux de compagnie et établit des mesures pour garantir leur bien-être en cas de garde provisoire ou définitive, en veillant à ce qu'ils soient traités avec respect et que leurs liens émotionnels avec les familles soient protégés.
Réglementation des pratiques : Le projet de loi interdit les méthodes cruelles de capture et de contrôle des animaux et renforce la réglementation de l'abattage des espèces de production. Il réglemente également l'exposition des animaux en captivité, interdisant les conditions susceptibles de leur causer des souffrances.
Mesures administratives et judiciaires : Les décisions administratives et judiciaires impliquant des animaux doivent tenir compte de leur capacité à ressentir et assurer leur protection.
Testaments et garde : Le projet de loi réglemente la garde des animaux domestiques en cas de décès de leurs propriétaires, en donnant la priorité aux proches parents ou aux organismes de protection agréés.
Exposition et tournage : Le projet réglemente les conditions dans lesquelles les animaux sont filmés, en veillant à ce qu'ils ne soient pas blessés et que les films aient une valeur éducative.
Cette initiative représente une étape importante vers une société plus compatissante et s'appuie sur le cadre juridique existant du Costa Rica en matière de protection des animaux, notamment la loi sur le bien-être animal et les amendements au Code pénal qui criminalisent la maltraitance et la cruauté envers les animaux.