L'Argentine et le Brésil font face à des défis fiscaux et commerciaux : Hausse des impôts municipaux et tarifs américains suscitent une réponse

En Argentine, la municipalité de Comodoro Rivadavia s'apprête à doubler ses revenus grâce à des augmentations significatives des impôts, des taxes et des contributions. Selon le conseiller municipal Martín Gómez, ces augmentations varient entre 100 % et 150 %. Gómez a critiqué cette mesure, déclarant : "Il n'y a aucun argument logique à une telle atteinte au porte-monnaie des habitants de Comodoro." Il a également souligné la contradiction des responsables qui s'étaient auparavant défendus contre les augmentations d'impôts, mais qui ont ensuite voté en faveur de ces mesures.

Pendant ce temps, au Brésil, le président Luiz Inácio Lula da Silva a annoncé que le Brésil répondrait par des mesures de "réciprocité" aux droits de douane imposés par les États-Unis. Cette annonce fait suite à la décision américaine d'imposer un droit de douane de 25 % sur les importations d'acier et d'aluminium, ce qui affecte directement le Brésil, un important fournisseur de ces métaux. Lula a déclaré : "[Trump] ne peut pas faire ce qu'il veut, car s'il fait des choses qui affectent les résultats d'autres pays, il y aura toujours une réaction."

Lula a indiqué que le Brésil réagirait commercialement, déposerait une plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ou taxerait les produits importés des États-Unis. Il s'est également inquiété du protectionnisme croissant aux États-Unis, qu'il considère comme une contradiction avec sa défense historique du libre-échange. Le ministre brésilien de l'Économie, Fernando Haddad, a fait écho à ces préoccupations, qualifiant ces mesures unilatérales de "contre-productives pour l'amélioration de l'économie mondiale".

Le Brésil envisage diverses options de réponse, notamment une plainte formelle auprès de l'OMC ou la mise en œuvre de droits de douane équivalents sur les importations américaines. Lula a souligné que toute action contre le Brésil ferait l'objet d'une réciprocité, dans le but de protéger les intérêts nationaux sans pour autant déclencher une guerre commerciale. Il s'est également inquiété de l'évolution vers le protectionnisme de la politique commerciale américaine, critiquant les États-Unis pour avoir privilégié leurs intérêts commerciaux sans tenir compte de l'impact sur les autres nations.

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