Justin Trudeau a annoncé sa démission en tant que Premier ministre du Canada après avoir dirigé le pays depuis 2015. Il restera en fonction jusqu'à ce qu'une course à la direction soit terminée au sein du Parti libéral, le vainqueur devant devenir le prochain Premier ministre jusqu'à ce qu'une élection soit convoquée.
La décision de Trudeau intervient dans un contexte de popularité en déclin et d'appels croissants au sein de son parti pour qu'il se retire. Il a déclaré : « Ce pays mérite un véritable choix lors de la prochaine élection, et il est devenu clair pour moi que si je dois mener des combats internes, je ne peux pas être la meilleure option pour cette élection. »
La démission coïncide avec la mise en œuvre de la Loi sur le Streaming en ligne, également connue sous le nom de projet de loi C-11, qui représente la première mise à jour significative de la Loi sur la radiodiffusion du Canada, visant à moderniser la politique artistique du pays pour l'ère numérique.
Alors que le paysage politique évolue, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, est actuellement en tête des sondages. Poilievre s'est publiquement opposé à l'exigence de la Loi sur le Streaming selon laquelle les principaux services de streaming étrangers doivent contribuer 5 % de leurs revenus canadiens pour soutenir le contenu local, comparant cela à un impôt. Il a posté : « Les prix de Spotify augmentent grâce à Trudeau, » bien que la réglementation n'impose pas explicitement de telles augmentations de prix.
Le gouvernement de Trudeau avait précédemment annoncé une augmentation de 32 millions de dollars de financement pour le Fonds de musique du Canada et 31 millions de dollars pour les festivals et performances artistiques, ce qui a reçu des retours positifs de la part des associations de l'industrie.
Alors que l'avenir de la politique canadienne reste incertain, la démission de Trudeau marque un changement significatif dans le récit politique alors que le pays se prépare pour une prochaine élection fédérale.