Le 2 octobre 2024, un rapport de Chainalysis a révélé que les stablecoins représentent désormais environ 43 % du volume total des transactions en Afrique subsaharienne, principalement en raison de la dévaluation des monnaies locales.
Le Nigeria est en tête de cette tendance, avec 59 milliards de dollars de transactions cryptographiques enregistrées entre juillet 2023 et juin 2024. Notamment, 85 % de ces transactions étaient inférieures à 1 million de dollars, indiquant une forte présence d'investisseurs de détail.
La dépréciation significative de la Naira nigériane a entraîné une augmentation des flux de stablecoins, les particuliers cherchant à se protéger contre les pertes de valeur de leur monnaie. L'Éthiopie connaît également une forte augmentation de l'adoption des stablecoins, avec une hausse de 180 % des transferts de taille de détail d'une année sur l'autre.
En Afrique du Sud, les stablecoins ont dépassé Bitcoin en popularité, reflétant un intérêt croissant des institutions pour l'utilisation de ces actifs afin de gérer la liquidité et de réduire la volatilité monétaire.
Ces développements soulignent l'importance croissante des stablecoins dans les régions confrontées à l'instabilité économique, positionnant l'Afrique comme un potentiel leader dans l'adoption mondiale des cryptomonnaies.