Les données sur l'inflation américaines publiées aujourd'hui montrent une hausse de 0,2 % du taux d'inflation de l'indice des prix à la consommation (IPC) par rapport au mois précédent, portant l'augmentation annuelle à 2,4 %. Cela a légèrement dépassé les attentes et n'a pas découragé les spéculations du marché selon lesquelles la Réserve fédérale mettra en œuvre une baisse de 25 points de base en novembre.
Les demandes d'allocations chômage ont fortement augmenté la semaine dernière, en partie en raison de l'ouragan Helene et des licenciements chez Boeing au milieu d'une grève en cours. Le marché a réagi par une chute des contrats à terme sur les actions américaines, un affaiblissement du dollar et une légère baisse des rendements obligataires. Les contrats à terme sur le Nasdaq ont chuté de 0,6 %, tandis que ceux du S&P 500 ont baissé de 0,4 % après un record atteint la veille.
Malgré des données d'inflation supérieures aux prévisions, les analystes estiment que cela indique que les pressions inflationnistes pourraient s'atténuer. Le rendement des obligations à 10 ans des États-Unis est resté stable à 4,07 %, après avoir atteint un sommet plus tôt dans la semaine. Le dollar a diminué de 0,1 % par rapport à un panier de principales devises, avec une baisse notable de 0,6 % par rapport au yen.
En Europe, l'attention se tourne vers la France, où le gouvernement est sur le point de dévoiler son budget 2025, qui comprend des hausses d'impôts significatives et des coupes dans les dépenses pour faire face à un déficit budgétaire croissant. Pendant ce temps, les marchés chinois ont montré de la volatilité, la banque centrale initiant un dispositif de 500 milliards de yuans pour stimuler les marchés de capitaux.