Les gains du dollar limité par l'incertitude économique

Alors que les monnaies orientées vers la croissance rencontrent des difficultés, les prochaines données économiques et les réunions des banques centrales devraient limiter de nouveaux gains pour le dollar américain, selon les analyses d'UBS sur les récents mouvements du marché des devises.

Ce commentaire fait suite au rebond du dollar américain (indice DXY) après avoir échoué à franchir la barre des 100 points.

Les analystes ont noté que le déclin du dollar américain a été interrompu cette semaine en raison de plusieurs facteurs, notamment l'intensification du conflit au Moyen-Orient, les élections présidentielles américaines imminentes et des indicateurs économiques plus faibles en provenance d'Europe. Ces éléments ont soutenu le dollar américain, suggérant que sa récente faiblesse pourrait avoir été exagérée.

UBS prévoit que le marché suivra de près les données économiques européennes, telles que les ventes au détail, les commandes de fabrication allemandes et la production industrielle la semaine prochaine. Une attention particulière sera accordée aux indicateurs économiques du Royaume-Uni, y compris la production industrielle, le commerce et les données sur l'emploi, ainsi qu'à d'éventuels indices de la Banque d'Angleterre concernant des réductions de taux plus rapides.

Aux États-Unis, l'attention se portera sur le rapport du marché du travail prévu vendredi et sur les données d'inflation de septembre. UBS suggère que si d'autres grandes économies servent d'indicateur, le risque pour les données d'inflation américaines pourrait être à la baisse, ce qui renforcerait les attentes d'une réduction des taux aux États-Unis et pourrait exercer une pression sur le dollar.

De plus, UBS a commenté les actions attendues des autres banques centrales. La Banque de réserve de Nouvelle-Zélande (RBNZ) devrait réduire son taux directeur de 50 points de base en réponse à des enquêtes récentes indiquant une faiblesse économique potentielle. Ce mouvement est déjà intégré dans les prix du marché, mais le dollar néo-zélandais (NZD) devrait afficher de mauvaises performances en raison de la poursuite prévue de données internes faibles. Par conséquent, UBS préfère le dollar australien (AUD) au NZD.

Enfin, UBS a noté que bien que les monnaies des marchés émergents aient commencé octobre de manière faible, elles avaient connu un rallye depuis fin juillet. Le peso mexicain s'est distingué par sa force suite aux commentaires favorables au marché de la nouvelle présidente élue Claudia Sheinbaum. En revanche, le shekel israélien est sous pression en raison de l'escalade du conflit au Moyen-Orient, la Banque d'Israël devant maintenir son taux directeur stable lors de la prochaine réunion.

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