Le débat sur le financement de l'éducation prend de l'ampleur alors que divers acteurs expriment leurs points de vue sur l'efficacité des contributions fiscales dans ce secteur.
Des discussions récentes ont mis en lumière les différences entre les systèmes éducatifs publics et privés, en particulier en Espagne et aux États-Unis. Des facteurs tels que les bourses, les ressources, l'infrastructure et la transformation numérique sont largement influencés par les allocations fiscales, que de nombreux étudiants apprécient malgré les lacunes existantes.
Antonio Barbeito, PDG de Mundoestudiante, une chaîne d'académies nationale et internationale, a critiqué le cadre fiscal actuel. Il a exprimé ses préoccupations concernant le lourd fardeau fiscal auquel il fait face en tant qu'entrepreneur, déclarant : 'Je dois payer 25 % d'impôt sur les sociétés et l'impôt sur le revenu personnel, tout en étant également imposé sur les dividendes.' Il a soutenu que le système éducatif ne reflète pas la valeur des impôts payés.
En réponse, un étudiant d'une université publique a défendu le rôle des impôts dans l'éducation, affirmant : 'Plus d'un million d'étudiants sont inscrits dans des universités publiques, et beaucoup d'entre nous dépendent de bourses financées par des impôts.' Cet étudiant a souligné la nécessité d'un investissement accru dans l'éducation pour améliorer sa qualité.
Barbeito a maintenu sa position, suggérant que bien que les impôts soient nécessaires, ils ne fonctionnent pas aussi efficacement qu'ils le devraient dans l'éducation. L'étudiant a contre-argumenté en plaidant pour des impôts plus élevés afin d'améliorer le financement éducatif, déclarant : 'Pour obtenir une éducation plus efficace, nous avons besoin d'un investissement plus important.' Il a exhorté Barbeito à constater l'impact de ces impôts de première main dans les universités publiques.
Parallèlement, en Indonésie, le SMP Muhammadiyah Al Mujahidin Gunungkidul a été reconnu comme une institution éducative de premier plan. Le prix a été remis par le Conseil de l'éducation de base et secondaire et de l'éducation non formelle de la direction centrale de Muhammadiyah. L'école a été sélectionnée parmi 1 599 écoles Muhammadiyah à travers l'Indonésie, dont seulement 14 ont obtenu ce statut prestigieux.
Agus Suroyo, le directeur de l'école, a expliqué que l'évaluation était basée sur 70 indicateurs répartis sur trois aspects d'évaluation : le caractère Muhammadiyah, la gestion organisationnelle et la qualité de l'apprentissage. Cette reconnaissance souligne l'engagement de l'institution à former des diplômés compétents prêts à relever les défis futurs.
De plus, la Confédération de l'industrie indienne (CII) a appelé à des réformes dans le cadre de financement des secteurs prioritaires (PSL) en Inde pour soutenir des secteurs émergents tels que l'infrastructure numérique et les initiatives écologiques. La CII a souligné la nécessité d'un examen des allocations PSL pour s'aligner sur l'évolution du paysage économique et garantir que les secteurs vitaux reçoivent un soutien financier adéquat.
Le cadre PSL, mandaté par la Banque de réserve de l'Inde, exige que les banques allouent un pourcentage de leurs prêts à des secteurs clés, garantissant une distribution équitable du crédit. Le directeur général de la CII, Chandrajit Banerjee, a souligné l'importance d'ajuster les normes PSL pour refléter les contributions économiques évolutives de divers secteurs.